ailane

 Les jours qui suivirent, et malgré l’hiver qui s’installait, Ayezo sortit de son état léthargique dans lequel elle était plongée depuis la prise de pouvoir de Larine. La ville sembla renaitre suite au retour d’Ankan et de son groupe. Sa population afficha de nouveau les sourires et la joie sur ses visages et nombreux se pressèrent au château pour voir le nouveau seigneur. Mais Ankan ne se montra pas avant un long moment. Tout le groupe s’était retrouvé dans l’infirmerie du palais pour panser ses blessures et se reposer. Ralok, Sylf et Tove s’étaient simplem

La salle du trône n’était plus qu’un champ de combat. Au début, le groupe avait encaissé les premières attaques ensemble mais rapidement, Ankan s’était séparé pour combattre Larine seul. A ce moment-là, les traqueurs en avaient profités pour séparer le groupe, de la même manière que le combat dans la clairière lorsqu’ils les avaient capturés. Ils s’affrontaient maintenant en deux contre un, hormis Ankan et Ailane qui avait été isolé par le grand traqueur. Sylf et Tove avaient tentés de l’aider mais devaient mainte

Le groupe resta quelques jours chez les centaures druidiques, le temps de se remettre. Soignée par Sylf, Ailane reprit rapidement toutes ses forces. Des discussions furent relancées pour le plan d’Ankan qui voulait affronter Larine pour annuler le contrat qu’il a créé avec les traqueurs. Selon le lourk et ses amis, il fallait pour cela se rendre dans la ville d’Ayezo, près de laquelle Ankan et Ailane s’étaient rencontrés, il y a de cela plusieurs mois. -Mais justement, cela remonte à plusieurs mois. C’est un sacré voyage retour, commenta la jeune femme. -Je sais, mais

Le groupe mit quelques instants avant de retrouver la vue, après leur passage au travers du portail lumineux. Devant eux s’étendaient une grande plaine balayée d’une légère brise. Une centaine de mètres plus loin, un groupement d’arbres massifs entouraient de leurs branchages une immense demeure de bois vers laquelle se dirigeait au grand galop la centauresse. Enjoint par Tove, le groupe suivit et à mesure qu’ils s’avançaient, ils purent discerner clairement les dimensions du bâtiment, suffisamment haut et large pour accueillir Ralok malgré sa taille. Elyr disting

Ankan ouvrit lentement les yeux, papillonnant plusieurs fois des paupières pour dissiper le mal de tête qu’il avait. Le lourk mit quelques instants à s’habituer à l’obscurité alentour. Essayant de bouger son corps, il s’aperçut rapidement que ses mains et ses pieds étaient liés. Du mouvement sur sa droite détourna l’attention du lourk : Elyr, Myra et Breyne étaient également présents à ses côtés, ligotés comme lui, reprenant doucement connaissances. Ankan eut un moment de soulagement en voyant ses amis à ses côtés, en v

Prévenu rapidement, le groupe se rassembla au milieu de la clairière. Pour leur sécurité, Althéa et Carvi s’envolèrent pour se dissimuler dans les arbres. Les armes furent dégainées, on se campa solidement sur ses jambes. Quelques instants plus tard, les fumerolles noires pénétrer la clairière et commencer à recouvrir le sol. L’atmosphère, peu à peu, changea, plus sombre, plus pesante. Les fumerolles s’épaissirent formant peu à peu des monticules qui s’élevaient de la masse au sol. Des jambes et des bras sortirent de l’amas de fu

Une bâtisse qui ressemblait à une ancienne ferme, perdue dans une plaine à l’orée d’une forêt clairsemée. Devant elle, deux créatures l’observaient, pensivement. Deux créatures aux bustes humains et aux corps de cheval. Leurs grandes oreilles s’agitaient aux sons de la nature  tandis que leurs yeux sombres examinaient chaque détail de la bâtisse. Sur leur dos, de nombreuses affaires enveloppées dans des sacs. -Il est temps d’y aller, murmura la centauresse. -Nous devons faire vite, nous sommes déjà en retard, répondit son compagnon. -Je ne pen

Sur une imposante falaise surplombant un grand lac, trois imposantes silhouettes contemplaient silencieusement les eaux calmes. Une légère brise venait à peine bouger les larges pans de leurs vêtements noirs recouverts par endroits de pièces d’armures en cuir. Un quatrième être surgit des bois, un parchemin roulé entre ses mains, sa main libre posée sur la garde de son épée au flanc. D’une voix caverneuse, il s’adressa à ses semblables : -Nous avons un contrat. -Sur qui ? Le parchemin passa parmi le groupe, sur lequel était représenté le portait d&

-Où se cache-t-il bon sang ? Ca fait plusieurs semaines qu’on n’a plus de nouvelles ! Le lourk massif rugissait dans la salle, frappant violemment son poing sur la table, sa voix résonnant à travers la salle. Ceux qui l’entouraient reculèrent de quelques pas, craignant que sa colère ne se dirige vers eux. -Personne n’a la moindre idée d’où il se trouve ? -N-Non Seigneur Larine, dit apeuré un des lourks présents. La guerre avec les hommes empêchent nos unités de le traquer efficacement. -Et c’est quoi cette histoire ? Un humain est avec lui ? -L-Le t&